Cindy Gatimel, artiste Queer et féministe
S’installe en 2008 à Montpellier où après avoir obtenu un Bac arts plastiques, s’oriente vers la peinture en décors. Suite à une expérience de restauration de décors peints à Nôtre Dame de Grenoble, elle se forme au métier de vitrailliste aux ateliers Passerelles, où elle apprends la restauration mais aussi à s’approprier et détourner les techniques de vitrail : comment explorer ses possibilités avec les jeux de lumière.
Le verre et la peinture sont ses matériaux de prédilection mais elle aborde toutes sortes de matières et de supports, allant de la sculpture à la performance, se formant en fonction des besoins qu’exigent les projets dans lesquels elle s’implique.
En parallèle de ces formations, elle commence à s’impliquer dans le milieu associatif LGBTQI+ Montpelliérain en 2012 en rejoignant l’association « chemin des cîmes » et milite depuis 2016 pour les causes Queers et féministes auprès du Planning Familial et du collectif MartinE.
Par les arts et la culture elle mène des actions engagées en faveur de la santé sexuelle et affective, de la diversité des représentations et des libertés sexuelles.
Son travail questionne l’identité, la relation au corps, le rapport au genre, les orientations romantiques et sexuelles. Il remet en cause les schémas normatifs, les mécanismes d’oppressions systémiques et dénonce les injonctions sociétales et familiales à se plier à ces normes.
Usant, selon l’intention, de l’étrange et du dérangeant, dans un imaginaire fantasmagorique à mi-chemin entre le songe nébuleux et le cabinet de curiosités ; ou d’une approche plus frontale dans la revendication militante claire et affirmée.
La notion d’art participatif est importante dans son œuvre, elle aime impliquer le.a spectat.eur.rice dans mes créations pour l’en rendre act.eur.rice : chaque individu ayant sa propre manière d’aborder l’œuvre, d’y donner un sens et d’y apporter de la diversité.
Elle pense que nos différences sont une richesse et souhaite faire de son art un lieu de rencontre, et d’interaction entre des personnalités variées.
Lorsqu’elle souhaite instaurer un rapport plus direct avec le public, elle mets en scène ses propres identités à travers la performance et le Drag King, cela lui permet d’initier plus frontalement une réflexion voire un dialogue.
Elle est également, depuis 2019, devenu.e modèle vivant pour les écoles d’arts, afin de sensibiliser sur les représentations des corps non normés.